Je n’ai jamais nié l’existence de vies antérieures. Une récente vision m’a posé question sur l’une d’entre elles. Et un de mes oracles m’a donné un début de réponse. Je vous explique cela.
Tout d’abord, il y a bien longtemps que je n’ai pas publié ici. Certes, j’ai continué à utiliser la magie, mais il faut reconnaître que ces derniers mois, j’ai pris mes distances.
Je ne l’ai pas fait par désamour des Arts Invisibles, mais ma spiritualité est cyclique. Bien que je ne la renie pas, il m’arrive parfois de m’en éloigner, puis de m’en rapprocher.
Honnêtement, j’aimerais en être tout le temps proche. Je pense avoir trouvé la source de ce coté cyclique.
Mes rituels ne sont que des rituels de Haute Magie, c’est à dire des rituels très poussés, emplis de symboliques, de formules, consécrations, de protocoles.
J’ai toujours pensé que j’avais besoin de ce cadre très strict de la Haute Magie pour m’en sortir. Mais à ne faire que ces rituels, j’ai fini par m’y retrouver piégé.
Je n’y voyais plus de place pour la spontanéité, le coté naturel. Je finissais par me dire que pour tout rituel, il y avait beaucoup de préparation, besoin d’un moment idéal (état de la lune, heure, jour de la semaine, mois…), et je pense que ça m’a éloigné.
Puis j’ai écouté les paroles d’un autre sorcier sur Youtube, qui m’a totalement débloqué sur ce sujet. Je comprends désormais que la Haute Magie n’est pas la seule magie à suivre. Il y a de la place pour un rituel ou une formule rédigée de façon spontanée, pour peu qu’on écoute son intuition, et que l’on soit franc dans ses intentions.
Et voila que d’un coup, cette barrière tombe, et ma spiritualité revient, plus intense et plus « libre ».
Il y a quelques jours, j’ai eu comme une vision, une image qui m’est apparue, alors que je me détendait, que j’était au calme.
Je me suis installé dans mon lit, et j’ai écouté de la musique, les yeux fermés.
C’est alors que je me suis revu, quand j’avais une vingtaine d’année, partir de chez moi, à pied, et aller marcher dans une ville voisine. C’est quelque chose que je faisais réellement, c’était donc plutôt un souvenir, agrémenté d’un sentiment de nostalgie, une sorte de sensation dans le corps, un peu douce-amère.
Je pense que c’est quelque chose qui pourrait s’apparenter à un spleen. Je marchais dans une rue pavillonnaire, située en bordure d’un coteau. Sur ma gauche, le plateau descendait vers la Seine.
Jusque là, rien d’anormal, c’était bien la disposition de cette rue, telle qu’elle était lorsque je l’empruntais.
Mais soudain, alors que je me voyais marcher, les maisons ont commencé à disparaitre. Puis la rue, puis les équipements urbains. Il n’y avait bientôt plus de voiture, ni lampadaire, ni béton. Juste la nature. C’est comme si toute trace de l’existence humaine disparaissait.
Je marchais alors dans un champs de blé, seul. J’étais toujours au même endroit, mais c’est comme si j’avais fait un lointain voyage dans le passé, et que toute trace de civilisation contemporaine n’était pas -encore- là. je marchais simplement dans un champs de blé, couleur or, sous un beau soleil, avec devant moi un paysage magnifique, et chaleureux.
Et j’ai alors été empli d’un sentiment de béatitude, de plénitude, de bien être. J’avais la certitude d’être déjà passé à cet endroit, dans une autre vie, et c’était le souvenir de ce passage que je revivais.
Pour moi, c’est une certitude: un souvenir de ma vie actuelle venait de se mêler à un souvenir d’une autre vie, lointaine.
Voyant qu’il n’y avait pas de trace d’industrialisation de l’homme, j’ai pensé que je me trouvais à une époque située entre 1650 et 1750.
Mais comment expliquer ce sentiment de bien être, de béatitude, alors qu’â cette période, la vie était plutôt difficile ?
Soit ce sentiment était provoqué par le fait je je me liait à une de mes vies antérieures, soit ce sentiment était réel dans cette autre vie, et je me trompe sur la période.
J’ai gardé ce voyage en mémoire, mais je n’ai pas cherché plus loin.
Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai sorti mon oracle des vies antérieures, pour avoir plus d’informations sur cette vision, sur ce souvenir.
Nous sommes au lendemain de Beltane. On pourrais y trouver une étonnante coïncidence que ce soit à ce moment que ma spiritualité revienne, que je vois et entende les paroles de ce sorcier qui me redonne ma foi et mon énergie psychique.
Mais il n’y a pas de coïncidences, tout arrive lorsqu’il le faut. Je rangeais ma table qui me sert d’autel ainsi que de table de divination, puis, en regardant mes oracles, celui des vies antérieures a capté mon attention. Il fallait que je l’utilise.
C’est donc ce que j’ai fait.
J’ai allumé une bougie pour faire bruler de l’huile de Girofle. Ca m’a semblé bien sur le moment.
Je découvre à l’instant même que l’huile de girofle renforce l’élément feu (un élément de Beltane), purifie, protège les personnes et aide à se libérer émotionnellement, à retrouver courage, et apaisement.
De toute évidence, mes guides ne sont jamais bien loin…
N’ayant pas utilisé mon oracle depuis longtemps, je l’ai purifié, puis consacré. Pas de rituel de Haute Magie, simplement de l’intuition, de la concentration, et beaucoup d’amour.
J’ai senti l’énergie entrer et sortir de mes mains, lorsque je tenais les cartes. Comme une sorte de magnétisme.
Quand j’ai posé les cartes sur mon cœur pour les charger de mes intentions, c’est comme si mon âme s’amplifiait, et que mon corps physique devenait trop petit, trop étroit pour elle. Une sorte de fourmillement intense et puissant, partant du torse, puis ensuite de tout mon corps, sortait de moi, et entrait dans les cartes de l’Oracle.
Dans ces moments, je perds la notion du temps. Je suis donc incapable de dire combien de temps a duré le tirage. Le temps est une notion qui disparait, lorsque je travaille les Arts Invisibles.
Alors que je m’apprêtais à mélanger les cartes, j’ai comme entendu une voix me disant de ne pas le faire, et de prendre directement la carte du dessus. Je savais que cette carte était celle des Anges, car je l’avais vue, et plusieurs fois d’ailleurs, alors que je préparais mon tirage.
Mais j’ai fait fi de ce ressenti, et j’ai mélangé les cartes. Je me suis arrêté à un moment, pensant que ce moment était le bon.
Et en tirant la carte du dessus, j’ai tiré… La carte des Anges !
Cette carte parle de cette période, où notre âme a quitté un corps physique, mais ne s’est pas encore incarnée dans un nouveau corps. Elle fait également référence à nos Anges Gardiens.
Lorsque notre âme quitte le corps physique, on ne se réincarne pas immédiatement. L’âme travaille sur ses réussites, ses échecs (sa charge karmique), et « prépare » sa future incarnation. Elle peut alors être un guide, pour les autres âmes qui passent également cette étape, ou bien encore pour celles qui sont toujours incarnées. L’âme peut, en somme, devenir un ange gardien, avant de se réincarner de nouveau. Cette carte peut évoquer cela, également.
Ai-je été un de ces anges gardiens ? Ou est ce une vision d’une sorte d’Eden que j’ai eu, dans ce champs de blé or, alors que j’attendais de me réincarner ?
Les âmes choisissent le corps dans lequel elles se réincarnent. Il s’avère que la ville dans laquelle je marchais, c’est précisément celle où je suis né. Ai-je visité, il y a bien longtemps, cette ville, avant de décider du bon moment pour me réincarner dans un corps qui allait y naître ?
Alors que je regardais la carte des Anges, de nombreuses questions me venaient. Lorsque j’ai décidé de mettre fin au tirage, j’ai posé la carte sur la table, face vers la table. La bougie du brule-encens s’est alors immédiatement éteinte, sans mon intervention. J’ai compris que la séance était terminée.
Je dois faire appel à mes Anges Gardiens, pour avoir des réponses. Ils sont toujours présents, il suffit de les appeler. Appelez les avant de vous endormir, demandez leur de vous parler pendant votre sommeil. Et notez le lendemain matin ce que vous aurez entendu / vu dans vos rêves, avant que ces souvenirs ne disparaissent. Il se peut bien que votre demande soit exaucée.
C’est ce que je vais faire pour ma part, et j’espère avoir un contact…